Santorin, la face cachée du volcan
Santorin, l’île de Thirasia et l’îlot d’Aspronisi, forment la plus vaste caldeira immergée au monde. Cette particularité géologique spectaculaire attire inlassablement les visiteurs des quatre coins du globe. Ils sont près de deux millions chaque année à venir s’éblouir, pour quelques jours ou pour quelques heures, de falaises vertigineuses, de plages noires, blanches ou rouges, et de couchers de soleil. L’île est saturée et certains commencent à la bouder et à l’exclure de leur périple dans les Cyclades. Pourtant, Santorin a encore des secrets à livrer. Il est possible de vivre l’île en initié, de s’éloigner des itinéraires trop touristiques, de trouver des plages quasi-désertes et de se laisser charmer par quelques adresses exclusives.


Oia classique, Oia néoclassique !
Sur la caldeira, Oia reste incontournable pour sa vue plongeante sur l’Égée et la sensation de vertige qu’elle procure. Même si les anciens villages ont presque totalement disparu sous les hôtels et leurs jacuzzis, on peut encore se perdre dans le dédale de ruelles et tomber par hasard sur des maisons de capitaine. Beautés néoclassiques qui témoignent du passé de Santorin. Lorsque l’exportation du Vinsanto, un vin doux connu de Venise à Vladivostok, assurait puissance et richesse à l’île.











Les villages de Santorin et le cœur de l'île
En s’éloignant de la caldeira, Santorin découvre son autre visage. Celui d’une île plus authentique faite de villages petits ou grands, fortifiés ou agricoles.
Au sud de Fira, construit sur un python rocheux, Pyrgos est le village fortifié le plus haut de l’île. Ses rues convergent vers la place principale d’où l'on peut saisir du regard Santorin de part en part.
Adossé à la caldeira, Megalochori est entouré de vignobles et de kanava, des caves traditionnelles creusées à même la roche. Organisé autour de deux rues bordées murs blanchis à la chaux, le village cache de belles demeures patriciennes aux façades imposantes. Parmi celles-ci, se trouve Symposion, un espace dédié à la musique et à la mythologie.
Dernier village à découvrir sur la route du sud, Emporio et son kastro médiéval restent hors du temps. Les maisons imbriquées les unes dans les autres, enjambent des ruelles étroites. Les habitants qui se hèlent d’une terrasse à une autre, le linge qui sèche aux fenêtres et les chats qui paressent çà et là, font oublier que l’on est dans l’île la plus fréquentée de Grèce.









Beautés du sud
Le sud de Santorin est plus sauvage. Et lorsqu'on laisse derrière soi le site archéologique d'Akrotiri et la fameuse plage rouge, tout reste à découvrir.
La plage de Vlychada avec ses falaises ocre impressionne. Ces formations rocheuses si particulières sont sculptées par la mer, les embruns et le temps qui passe.
Autre plage, autre beauté, la plage de la Caldeira, offre une vue grandiose sur la baie. Non loin de là, un spa abandonné témoigne d'un passé révolu.





Thirassia : Santorin il y a 50 ans !
En face de Thira, Thirassia dépayse, on se croirait à Santorin il y a 50 ans. Accessible uniquement en bateau, il n’y a pas grand chose à faire… Marcher, visiter les églises et le monastère de Kimisi Theotokou.
Thirassia a deux secrets. C’est ici que l’on a la plus belle vue sur la caldeira et que se cache l’adresse la plus exclusive de Santorin, si ce n’est de Grèce.




